Plusieurs passages, par leur accent de sincérité et la justesse des observations, me font penser à un roman de Georges Simenon La Prison, écrit, en novembre 1967 (Presses de la Cité, 1968).
Le Piège, l’alcool n’est pas innocent apporte un éclairage particulièrement pertinent sur les sentiments complexes éprouvés par le conjoint et ces pages se trouvent en correspondance étroite avec ce que le romancier imaginait de la solitude morale d’un alcoolique en crise : une prison mentale.
Je choisis, parmi bien d’autres, quelques phrases de cet essai qui pourraient traverser l’esprit d’Alain Poitaud, le personnage principal du roman. Le lecteur, s’il veut bien aussi relire le roman, y trouvera les mêmes accents. Le choix d’un titre plutôt énigmatique, La Prison, qui dérouta plus d’un critique, ne pouvait être plus évocateur.
Ou encore dans l’ouvrage de Michel Legrand, Le Sujet alcoolique, Desclée de Brouwer, 1977, qui se réfère à plusieurs romans de Simenon.
paul.mercier2@wanadoo.fr
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