mardi 29 mai 2012

Claude Cancès : Les Seigners de la Crim'


Après Histoire du 36 quai des Orfèvres et Histoire du 36 quai des Orfèvres illustrée avec Charle Diaz, l’ancien directeur de la PJ parisienne récidive avec Les Seigneurs de la Crim’.
Ce nouveau volume retrace l’histoire d’un des services les plus prestigieux du Quai des Orfèvres à l’occasion d’un anniversaire : la Brigade criminelle a 100 ans !
Dans ce parcours, rares sont les chapitres dans lesquels il n’est pas question de Georges Simenon ou de Maigret. Nous en sommes prévenus dès les premières pages où nous trouvons cette citation de Jules Maigret placée en exergue :
« S’il n’avait pas une haute idée des hommes et de leurs possibilités, il continuait à croire en l’Homme. »

Claude CancÈs, Les Seigneurs de la Crim’, Paris, Éditions Jacob-Duvernet, 270 p., 19,90 €.

lundi 28 mai 2012

Daniel Filipacchi


Le célèbre patron de presse de Salut les copains à Paris Match, aujourd’hui âgé de 83 ans, nous livre ses souvenirs dans un roman (?) : Ceci n’est pas une autobiographie.
Parmi les innombrables person­nalités rencontrées on trouvera Georges Simenon qui fait l’objet d’un court chapitre « Simenon à Terre-Neuve ». Il y relate le séjour de deux semaines qu’il fit en 1941 à Fontenay-le-Comte, en compagnie de Pierre Léaud, le père de Jean-Pierre, l’acteur fétiche de François Truffaut dont on se souvient dans Les 400 Coups. Filipacchi avait alors 13 ans et cela peut expliquer les quelques imprécisions de son témoi­gnage. Nous noterons notamment : « La maison baptisée Terre-Neuve était grande, pas très originale... » ; Il y lit des « livres publiés sous pseudonymes par exemple Les Dossiers de l’Agence O... [sic] ».
Il côtoie Tigy « qui passait son temps en culotte et en soutien-gorge » et lui fait penser à la maîtresse d’école qu’il aurait aimer avoir, « un peu style Simone de Beauvoir » et Boule, la cuisinière « qui parlait sans cesse de Marc ».
Simenon lui offre un exemplaire sur grand papier (1/50 pur fil vélin Lafuma) de Liberty Bar avec une superbe dédicace datée du 7 novembre 1941 au « garçon bien sain et bien droit qu’il est ».
Filipacchi, malgré son admiration pour son « écrivain préféré », conserve le souvenir d’« un homme assez ennuyeux et presque pitoyable » !

Daniel Filipacchi, Ceci n’est pas une autobiographie, Bernard Fixot, 2012, chap. « Simenon à Terre-Neuve », pp. 61-67, 20,90 €.