vendredi 14 mai 2010

Simenon et Alexis Curvers

Catherine Gravet a eu accès aux archives d’Alexis Curvers et à sa correspondance.

Pour cette plaquette, Georges Simenon et Alexis Curvers. Un rendez-vous manqué, elle a exploré les relations ténue entre Georges Simenon et l’auteur du célèbre roman Tempo di Roma.
Cette étude complète heureusement les Cahiers 17 et 22 Rapprochements et parallèles publiés respectivement en 2003 et 2008.

Les Amis de Georges Simenon, Bruxelles, 2010, 20 p.

lundi 10 mai 2010

Discographie de Simenon

La dernière publication de Amis de Georges Simenon est un superbe petit ouvrage comportant les reproductions en couleurs des pochettes de disques vinyles de la collection réunie par Philippe Proost.
La préface (dont voici un extrait), est de Jean-Baptiste Baronian.

[...] En proposant la présente discographie, Philippe Proost n’a pas la prétention d’avoir mené à bien un travail exhaustif. Ce n’est ici, somme toute, que le catalogue raisonné de sa collection. Ou plutôt le catalogue d’une de ses passions, le fruit de ses recherches, de ses fouilles, de ses quêtes et de ses déambulations chez les disquaires, sur les marchés et les brocantes, dans les salles de vente, les bourses et les foires, et sur ce qu’on appelle la toile – cette gigantesque nébuleuse qui, si elle a des défauts et des failles, donne au moins à tout collectionneur digne de ce nom la possibilité de trouver son bonheur un peu partout à travers le monde.

Le message de ce catalogue tient en quelques mots : faire découvrir Simenon par… les oreilles.

J.-B.B



Les Amis de Georges Simenon, Bruxelles, 2010, 78 p

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À la découverte de Simenon romancier

Denise Brahimi réfléchit dans ce livre à l'écriture romanesque de Simenon, comme elle l'a fait pour d'autres grands auteurs du XIXe et du XXe siècle, dans leur rapport à l'histoire et à la société.
Présentation des éditions Minerve.

« On verra dans ce livre à quel point Simenon est imprégné par la lecture des romanciers qui sont ses précurseurs ou ses contemporains. Peu porté sur le roman historique, il écrit plutôt dans les marges de l’Histoire, au plus près de ce qu’on peut appeler la vie des gens. In-croyable défilé de toutes les catégories sociales jusqu’à la plus humble, celle des clochards, pour lesquels il éprouve une véritable fascination.
« Fasciné aussi par l’insaisissable sexualité qui n’est pas sans rapport avec la folie, il les explore l’une et l’autre en se fondant sur une connaissance approfondie de la psychiatrie. Cependant, il la sait aussi insuffisante qu’indispensable, et inévitablement déformée par la ma-chine judiciaire. C'est pourquoi il l'inclut dans une exploration plus vaste et proprement romanesque.
« Et tout cela sur le ton le plus naturel du monde, qui s’avère la plus subtile des feintes. Tant il est vrai que, chez Simenon aussi, le réel est un effet de l’art. Lire ses romans, c’est traverser les apparences, non s'y complaire. Qu’on en fasse l’essai : le résultat est impressionnant. »
Denise Brahimi, Paris, Éditions Minerve, 240 p., 22,00 €.