L’agenda « Pléiade 2009 » consacre deux pages à Georges Simenon à l’occasion du vingtième anniversaire de son décès en 1989. Nous en extrayons les deux derniers paragraphes :
Sans doute Simenon, qui se qualifiait « d’arbre à livres », a-t-il trop écrit pour être considéré comme un grand écrivain dès le lendemain de sa mort. De plus, « il écrivait comme Monsieur Tout-le-Monde ». Refrain connu. Il se trouvera un critique pour faire cette remarque de bon sens : « Ce qui est tout de même curieux, c’est qu’à part Simenon, personne ne sait écrire comme Monsieur Tout-le-Monde. »
Il faudra du temps pour que Simenon occupe toute sa place dans le panorama du roman au xxe siècle. Parmi d’autres initiatives, l’édition qui paraîtra dans la Pléiade en 2003 jouera son rôle. Mais au moment de la mort de l’écrivain, ce que déclarait Félicien Marceau en 1954 conserve son actualité : « Dans tout raisonnement sur le roman contemporain, il y a un os. Cet os s’appelle Simenon. »
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