Guido Fonteyn a été journaliste du quotidien flamand De Standaard. Spécialiste réputé de la Wallonie, il vit à Bruxelles, à côté de l’ancienne demeure de René Magritte. La traduction de son essai Adieu à Magritte. La Wallonie d’hier et d’aujourd’hui, publié en néerlandais en 2004, est un portrait émouvant et contrasté de cette région qui contient un chapitre intitulé « À Simenonville ».
Nous en extrayons deux paragraphes :
« À Georges Simenon aussi, l’immortalité est maintenant promise, puisque son œuvre a été reprise dans la célèbre collection de la Pléiade, bien qu’il ait été considéré pendant longtemps comme un plumitif. Réputation qu’il partageait avec les plus grands : Zola, Balzac. »
« Les Wallons ne semblent pas vraiment conscients d’avoir donné au monde deux grands artistes ; ils ne voient pas bien que ceci n’est pas le fait du hasard, mais le résultat du développement explosif de la société wallonne qui, non contente de produire des industriels, a aussi favorisé l’émancipation des travailleurs, l’immigration et les arts. Simenon lui-même était le fils d’un père wallon et d’une mère flamande et les Flamands apparaissent dans nombre de ses livres, pas toujours sous un jour favorable, tant s’en faut. »
Guido Fonteyn, Adieu à Magritte, introduction de Jean Louvet, Bordeaux, Le Castor Astral, « Escales du Nord », 2006, pp. 71-75.
18 €
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire